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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/100

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Victoria, et courant sur le bandit, il le renversa d’un seul coup.

» Misérable, oserais-tu lever la main sur ton capitaine ? qu’on me donne un poignard, et j’apprendrai à ce drôle à se taire. »

Tous lui furent tendus à-la-fois ; Léonardo en prit un, et le tint un instant levé sur le voleur, puis s’arrêtant, il lui ordonna de se lever : ce que fit l’autre, qui se croisa les bras sur la poitrine, et baissa la tête en signe de soumission.

Le Capitaine jetta l’arme avec mépris : « tu ne mérites pas de périr, par ma main, dit-il. Le voleur s’éloigna d’un air sournois, et Léonardo se rapprocha de sa mère.

Il la regarda avec compassion, et la prenant dans ses bras, il la porta plus avant dans le souterrain ; puis