Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

essaya de lui faire prendre quelques gouttes d’un élixir, ce qui parut la ranimer un peu. Léonardo lui fit alors préparer un coucher, qu’il chercha lui-même à rendre le plus doux possible ; mais que pouvait ce soin filial pour celle qui n’avait été habituée qu’à reposer sur le duvet ? cependant c’était un bien pour son corps brisé. On bassina ses blessures, et on les pansa avec soin : Léonardo aidait à tout, tandis que Victoria restait debout à regarder sa malheureuse mère, sans témoigner la moindre sensibilité ; elle causa même avec Zofloya, sur des sujets indifférens, et marcha avec lui dans une autre partie du souterrain.

Enfin la pauvre Laurina éprouva le bienfait d’un sommeil causé par