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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/104

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tacles… par conséquent l’amour d’Adolphe, s’éteignit petit à petit. Cet homme, peu généreux, commença à regretter d’avoir sacrifié sa liberté pour une femme, dont la mélancolie, presqu’habituelle, lui devenait à charge : il parut d’abord indifférent, et en vint à détester la victime de ses artifices. Ses manières gracieuses disparurent bientôt, et son humeur se changea en celle d’un tiran dur et sauvage ; le chagrin avait effacé les roses du teint de Laurina, et le remords avait détruit ses grâces enchanteresses ; elle cessa de paraître l’objet d’admiration ou d’envie qui avait marqué ses beaux jours : son amant lui reprocha la perte de ses charmes ; ce séducteur infâme, las de sa passion, la dédaignait entièrement : il faisait des ab-