Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
noux, créature barbare, et prie Dieu ainsi qu’elle, de te pardonner. »
L’audacieuse Victoria ne répondit à son frère, que par un sourire de mépris, et resta immobile.
Laurina s’appuya sur le sein de son fils, en se cachant la tête : des convulsions la saisirent. Elle leva les yeux par intervalle, pour trouver dans ses traits les sentimens d’amour filial qu’elle ne pouvait plus attendre de sa fille ; l’instant de sa mort approchait : elle serra la main de Léonardo, tandis que son œil lui exprimait sa reconnaissance. Elle regarda encore Victoria, qui semblait de glace devant sa mère expirante.
L’agonie de l’infortunée augmenta ; son cœur battit avec violence, puis cessa tout-à-coup de se faire sentir ; ses yeux se couvrirent… une