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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/12

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Madame, dit Lilla en s’attachant étroitement à Victoria. Oh ! je vous en supplie, ne me tuez pas. Rappelez-vous que nous avons été amies, compagnes. Je vous aimais, Victoria ! je vous croyais si bonne !… mais à présent je vous crois l’esprit égaré, et je vous aime encore…. chère, chère Victoria, revenez à vous. Si belle, si spirituelle… non, vous ne sauriez assassiner une pauvre fille abandonnée du monde entier… non, non, cela n’est pas dans votre cœur sensible. »

« Ton babil ne m’appaisera pas, te dis-je. N’as-tu pas été aimée exclusivement d’Henriquez ? »

« Henriquez !.. ah ! oui, il me semblait… mais… mais où est-il maintenant, Victoria ? »

« Il est mort ! mort, dit-elle avec