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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/13

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un rire d’enfer. Allons, prépare-toi à le suivre. »

« Mort ! ah ! femme cruelle, c’est toi, sans doute, qui l’as assassiné. »

« C’est plutôt toi, misérable, c’est ta frivole image qui a plongé une épée dans son sein. Cesse donc de parler, ou, par le ciel, je te précipite au bas de ce rocher. »

« Ô ! Henriquez ! tu n’existes donc plus !… cela est ; car, vivant, tu n’aurais pas cessé un instant de chercher ta Lilla, et le ciel eût permis que tu découvrisses l’horrible caverne où l’on m’a renfermée. Eh bien, il n’est plus de bonheur pour moi qu’en quittant la vie. »

« En ce cas, meurs donc vite, dit Victoria en cherchant à se dégager de Lilla, qui la serrait avec toute la force que donne le désespoir. »