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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/134

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me trompe pas, dit-il, c’est… Mathilde Strozzi ; c’est ma sœur ! Mathilde crut également le reconnaître, et le regardant d’un air interdit, elle le nomma. Je suis Raffalo Strozzi, cela est vrai ; mais comment se fait-il que la belle Mathilde habite un séjour si peu fait pour ses charmes, et quels sont les liens qui l’y retiennent ? » Mathilde lui promit de répondre à ses questions ; mais plus pressée elle-même de savoir les aventures qui étaient arrivées à son frère depuis leur séparation, elle le pria de les lui raconter.

Tandis que la Florentine Strozzi usait de toute son adresse pour captiver les hommes les plus beaux et les plus riches de Venise, afin de pouvoir se livrer amplement à ses goûts de luxe et plaisir, son frère