Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/133

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

étant seul et ayant une femme à défendre, n’aurait pu se soustraire, sans cela. Mathilde portait constamment un poignard sous ses vêtemens, et avait de plus un fusil avec elle en ce moment. Aussi attendit-elle tranquillement que ces hommes fussent à terre. Un d’eux, assez bien mis, et qui paraissait être le maître de la barque, s’avança vers le petit bois dont on vient de parler ; il était de grande taille, portant un sabre à son côté et des pistolets à sa ceinture ; ce qui ne rendait pas son extérieur rassurant. Quand il apperçut Mathilde, il tourna les pas de son côté. Elle se tint debout alors, en tenant son fusil de ses deux mains. L’homme hésita… Il fit un geste de la main comme pour la rassurer, et s’approchant davantage… « Je ne