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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/137

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Mathilde ayant entendu le récit de son frère, conçut la pensée de tirer parti de la rencontre. Elle eut une conversation particulière avec lui, et s’entendant tous deux à merveille, ils formèrent un projet qu’ils voulurent mettre à exécution le plutôt possible.

La Florentine retourna auprès de Léonardo, et le reste de la soirée fut employé par elle en discours propres à inspirer au jeune homme un dégoût réel pour la retraite que la nécessité leur avait fait choisir, et un désir de rendre leur existence plus sûre et plus agréable. Elle lui représenta la gêne extrême dans laquelle ils se trouvaient, et le danger infaillible de se voir bientôt privés de toutes ressources, s’ils n’y mettaient ordre. Elle en vint ensuite, mais avec ménagement, à lui ins-