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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/138

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pirer l’idée de se venger de l’ennemi de sa famille, et lui fit entendre que les moyens de punir le traître Adolphe étaient faciles à trouver. « Quittons ce triste séjour, dit-elle. Il me reste encore quelques bijoux de valeur qui serviront à nous défrayer d’un voyage indispensable. Mon ami, il faut absolument tenter la fortune, et nous venger tous deux de la perfidie des humains. » Mathilde s’arrêta. Léonardo, la regardant avec curiosité, paraissait attendre qu’elle lui communiquât extérieurement ses idées ; mais la Florentine ne dit plus rien que de vague ce soir-là, et se contenta de démontrer à Léonardo le besoin urgent de prendre un parti. Elle venait simplement de dresser ses batteries, et elle remit au lendemain à en faire usage.