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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/142

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rades sont braves et gens d’honneur, quoique réunis pour corriger les injustices du sort. Quittez cette île ; je vous en offre les moyens. Une barque solide vous conduira en peu de tems à Porento, où vous serez aussi en sûreté qu’ici. Delà nous nous rendrons dans les montagnes, et je vous présenterai au chef puissant de nos troupes libres ; il vous accueillera comme il fait de tous ceux que l’injustice des hommes, ou les malheurs, ont obligés à se rendre indépendans et maîtres à leur tour du sort d’autrui. Adieu, je vous laisse à vos réflexions, il s’agit pour vous de la mort, si vous ne prévenez une trahison, et de votre salut autant que de votre bonheur, si vous acceptez mes offres. Dans deux heures