Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/145

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ces. On voit que Mathilde avait fait parfaitement la leçon à son frère ; elle parvint également à décider Léonardo, qui ne réfléchit pas autrement sur la singularité du billet que venait de lui laisser Raffalo, et consentit à le suivre dans le séjour odieux ou celui-ci voulait le conduire.

Strozzi revint dans deux heures, et, tout étant prêt, Léonardo s’autorisant du parti dans lequel il se laissait entraîner, par l’espoir de trouver en quelque lieu le séducteur de son infortunée mère, et de tâcher d’arracher celle-ci à une vie misérable, donna sa parole qu’il s’attacherait fidèlement à la fortune de ses amis, pourvu qu’on secondât son désir de vengeance par tous les moyens à employer.