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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/144

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Pourquoi n’accepterions-nous pas les offres qu’il nous fait ? Est-il un moyen plus sûr de nous cacher, que parmi ces hommes, qui, j’aime à le croire, observeront envers nous les lois de l’hospitalité avec plus de franchise que maints traîtres dans le monde ? D’ailleurs il ne nous reste plus d’autre ressource pour exister, et, je l’avoue, je tremble, cher Léonardo, sur notre avenir. » Mathilde continua ainsi à persuader un jeune homme, qu’elle avait déjà perdu pour la société, à achever sa carrière dans le crime ; et Léonardo entraîné par ses nouvelles séductions, réfléchit peu, combattit faiblement avec sa conscience, et se détermina à s’associer à des hommes dont il pouvait se servir en tems et lieux pour exécuter ses vengean-