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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/153

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en faveur de ce souvenir, le mal que tu m’as fait ! cependant, tu seras jugée avec moins d’indulgence par les autres, et tu es réservée à endurer l’ignominie commune au dernier de la troupe… une mort infamante ! »

« J’ai de quoi me l’épargner, dit Mathilde très-bas, et en montrant le manche d’un stilet qu’elle tenait caché. J’ai… mais toi, infâme Victoria, toi qui dans la splendeur de la jeunesse, te trouvas sur mes pas pour m’enlever mon amant, c’est ainsi que je remercie le destin qui t’a jetée en mon pouvoir ! » Alors, elle voulut frapper Victoria avec son poignard ; mais Zofloya, se montrant soudain, l’arrêta.

« Victoria m’appartient », cria-t-il d’une voix de tonnerre.

Mathilde furieuse, se plongea le