Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

maure qui s’adressa ainsi aux gardes.

« Messieurs, sortez à l’instant de cette caverne ; car, si vous y restez, il va vous arriver un grand malheur. Vous suivrez mes mouvemens, et, pour vous prouver que je ne cherche aucunement à me sauver de vous par cet avertissement, voici mon poignard, prenez-le, et soyez convaincus que je n’ai nulle envie d’imiter le capitaine. »

Les soldats et leurs officiers furent interdits à cette annonce du maure ; portant leurs regards de tous côtés, ils se disposaient à suivre son conseil. Zofloya, passant alors son bras autour de sa compagne, s’éloigna de quelques pas. Soudain un bruit effroyable se fit entendre ; la caverne et même les montagnes semblèrent s’écrouler ; plusieurs pierres énormes