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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/155

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soutinrent, et qui essayèrent d’étancher le sang qui coulait de ses blessures ; mais il se défendit encore en criant avec une sorte de joie. « Il est trop tard, il est trop tard, le ciel soit loué. » Il voulut se jeter vers la terre ; mais ne pouvant plus lutter contre ceux qui le retenaient, il tourna des yeux égarés autour de lui, et se laissant tomber, il expira, le sourire du triomphe sur ses traits.

Voyant que le chef des voleurs se dérobait ainsi à leur attente, les soldats s’emparèrent du reste de la troupe. Ils voulurent aussi arrêter Zofloya, qu’ils supposaient commandant en second.

« Oh ! nous sommes perdus, prononça Victoria, en frémissant de tout son corps. »

« Ne craignez donc rien, dit le