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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/160

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l’ombre de la belle Lilla s’élever du milieu de l’abîme. Elle était triste et couverte de blessures. Mais bientôt vinrent se joindre à elle celles de Bérenza et de son frère Henriquez. Ces trois ombres planèrent autour de Victoria, en paraissant la menacer, et lui montrant le vaste sépulcre qui était à ses pieds. Puis, s’élançant tout à coup dans les bras l’un de l’autre, la charmante Lilla entre son frère et son époux, un rayon céleste vint les environner ; la joie se répandit sur leurs traits aériens, et montant rapidement dans les airs, des séraphins couverts d’or et d’azur, les transportèrent au même instant dans les cieux. Le firmament cessa de briller ; et Victoria, qui vit ce tableau d’abord avec épouvante, et ensuite avec un frémissement de