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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/161

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rage, tomba dans le dernier excès de douleur. Les remords commencèrent à se faire sentir, et se frappant les mains avec violence, elle poussa un soupir déchirant.

« Eh bien, Victoria, dit le maure d’un ton qui n’était plus celui dont il se servait pour lui parler, eh bien, te voici à la fin de toutes tes craintes, ni l’explosion, ni les gardes, ni une mort ignominieuse ne doivent plus t’épouvanter. Te voilà maintenant bien au fait de ce que je puis. Je t’ai surveillée jusqu’ici ; je t’ai accompagnée et servie jusqu’à cet instant, mais s’il faut encore te garantir de maux à venir… de toute peine en ce monde, tu ne peux te dispenser d’être entièrement à moi. » « Oh ! Zofloya, quelle est cette vision ? par quel pou-