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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/162

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voir surnaturel les malheureuses victimes de mes horribles passions viennent-t-elles de m’apparaître ? car, je les ai vues, hélas ! trop bien vues. » « Tout cela va s’expliquer, Victoria ; mais, avant tout, dis, oh dis si tu es entièrement à moi ? »

— Point d’évasion, Victoria, cria sévèrement le maure. Je ne veux pas d’abandon forcé. Ne m’as-tu pas promis d’être tout à moi, et ai-je abusé jusqu’ici de ma propriété ? cependant, ajouta-t-il d’un ton plus doux, je ne veux te contraindre à rien, ma digne compagne, et malgré le vif désir que j’ai de jouir de mon bien, il ne faut pas que la seule complaisance te porte à y consentir. Dis donc une fois pour toutes, ma Victoria, ma tendre amie, te donnes-