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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/164

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et en la fixant d’un air si terrible qu’elle en frémit… Ne détourne pas ainsi tes regards, poursuivit-il malicieusement, mais écoute, et connais celui à qui tu viens de t’abandonner !

Victoria leva les yeux… quel objet horrible était devant elle ! rien du beau Zofloya… mais à sa place, l’être gigantesque qu’elle avait vu dans ses songes… ! c’est bien alors que l’âme de Victoria fut frappée de désespoir. Elle fit un cri et serait tombée dans l’abîme, si une main de fer, qui n’était plus celle si douce de Zofloya, ne l’eût arrêtée par les cheveux.

» M’as-tu bien examiné, femme orgueilleuse ! demanda-t-il de sa voix de tonnerre ; sais-tu maintenant qui je suis ?… je suis, non l’homme charmant, divin, qui avait captivé ton