Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/165

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

imagination, allumé le feu de tes sens ; mais l’ennemi de toute la création, celui enfin que les hommes nomment SATAN !… — Ciel ! oh ciel ! ô malheureuses victimes !… — Elles sont montées comme tu l’as vu, dans le sein de ce Dieu qui m’a réprouvé !… oui, je suis Satan ! C’est moi qui guette l’humanité fragile, pour la surprendre dans ses erreurs ; mais rarement, trop rarement, arrive-t-il que mes séductions l’entraînent aussi loin que la peine que je prends pour les perdre. Peu s’aventurent dans les sentiers du vice, autant que tu l’as fait : tes affreuses dispositions, et ton orgueil me firent te distinguer parmi les monstres qui font le malheur de leurs semblables ; ils m’attirèrent près de toi, dans l’espoir d’avoir une