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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/166

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bonne proie en ta personne. Oui ! et ce fut sous la ressemblance de l’esclave maure d’Henriquez, (soi-disant retrouvé,) que je t’apparus d’abord dans tes songes ; j’essayai de te faire tenter l’accomplissement de tes désirs déréglés. Je te trouvai, à ma plus grande joie, prête à céder à toutes mes tentations ; mais qu’y as-tu gagné ? je t’ai toujours trompée… Eh bien, pourtant, tu te laissais aller à une aveugle confiance, tant la propension au vice était forte en toi, ainsi que le besoin de te satisfaire ; tu t’es damnée par nombre de crimes, dont chacun te livrait a moi, tu n’as pas joui d’un seul moment de paix, ni du plus léger fruit pour lequel tu l’es enfoncée si avant dans le péché. Ainsi donc tu as rendu mon triomphe complet ;