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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/46

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voyez que nous sommes sans armes ; c’est pourquoi vous n’avez rien à craindre de nous, ainsi, accordez-moi ma demande. Nous ne sommes pas des espions, ni n’avons d’intentions malfaisantes. » En parlant de cet air d’autorité, Zofloya fit signe qu’on le conduisît sans en demander davantage. On le comprit aisément, et le cercle s’ouvrant, celui qui avait parlé fit un léger salut au maure, qui lui en imposait par son ton, et marcha en avant pour le mener vers le capitaine.

Zofloya tint toujours sa compagne d’une main ; il prit de l’autre un flambeau qui lui fut présenté : il marcha hardiment au milieu de cette troupe ; sa tête, ornée de son superbe plumet, dominait sur tous, comme le peuplier qui s’élève orgueilleuse-