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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/47

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ment au-dessus des arbres de son voisinage.

Quel être étonnant, pensa Victoria ! il n’est pas jusqu’à ces bandits féroces, qui ne montrent de la soumission au pouvoir magique de sa voix.

Ils montèrent le côté droit de la montagne, puis descendirent ensuite un défilé étroit et dangereux. Les voleurs passèrent sur le bord des précipices et sur les pierres glissantes des rochers, avec une facilite qui tenait de l’habitude qu’ils avaient à les franchir. Enfin un creux profond se présenta ; ils le descendirent presque perpendiculairement et furent dans la vallée pierreuse qui était au-dessous. Un morceau du rocher s’avançait et semblait soutenu par la colonne d’air ; il s’étendait jusqu’à