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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/53

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est notre loi, et la vie de ceux qui nous demandent notre protection nous est sacrée : je vous prie donc de vous asseoir, et de partager notre souper sans cérémonie. Ainsi, amis, prenez tous vos places. » Chaque voleur s’assit à la sienne au même instant.

« Buvez, dit le capitaine, et offrez au signor maure un verre de vin. » Celui ci l’ayant pris, le présenta à Victoria.

Ce mouvement attira vers elle les regards du voleur ; il la fixa assez long-temps, et eut ensuite l’air troublé. Il posa la main sur son poignard, se leva à demi et se rassit !… Victoria tremblait sans savoir pourquoi. Toute la compagnie parut surprise ; Zofloya seul conserva sa tran-