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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/71

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ne devait point la satisfaire, et cependant il la tranquilisa, tant elle avait besoin, dans sa situation, de s’appuyer de consolations quelconques. Et puis, ces grâces, cette beauté qui brillaient dans la personne du maure, faisaient qu’elle ne pouvait cesser de le regarder avec le plus vif intérêt ; son œil tendre, quoique plein d’éclat, portait ses étincelles au fond d’un cœur qui se livrait tout entier au charme qui le possédait. L’émotion de Victoria était visible pour le maure, qui l’encouragea par un sourire séducteur. Il prit sa main et la baisa avec passion.

« Oui, cela n’est que trop vrai, s’écria-t-elle, ne pouvant plus se taire, je t’aime, Zofloya ; et pour toi, je donnerais le monde entier…