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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/72

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même ma vie. Cependant quelque chose de pénible se mêle au sentiment que je t’avoue…Dis, resterons-nous long-tems avec ces farouches condottieris ?

— Encore un peu de tems, mon aimable. Mais en quittant ces laides cavernes, tu te donneras à moi (ses yeux brillaient d’un feu extraordinaire) toute à moi, fidèlement et pour la vie, n’est-ce pas ? »

Victoria le regardait, mais sans parler.

— Promets-moi, chère amie, de m’appartenir en entier, Mais qu’ai-je besoin de te le demander ? tout cela est décidé : j’ai ton consentement ; tu ne peux t’en défendre, je te tiens à jamais. » En disant ceci, il lui serra la main si fortement, qu’elle jetta un cri ; mais regardant son