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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/78

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de temps à autre un détachement choisi de brigands, dans leurs incursions parmi les Alpes ; et Victoria ne pouvait s’empêcher de remarquer que quand cela arrivait, ils n’en étaient que plus portés au pillage, et se montraient alors plus hardis et plus féroces ; ils n’avaient ni scrupule, ni répugnance pour répandre le sang. Au total, cette bande avait autant de propension à assassiner qu’à voler ; aussi Zofloya les choisissait-il, quand il faisait des courses : avec lui, un homme semblait plus déterminé, et se portait à des actions que sans lui, il n’eût jamais tentées.

Un soir qu’il faisait très-sombre, Victoria assise sur la pente d’une montagne fort proche du souterrain, se mit à réfléchir sur la conduite du