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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/80

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ses actions, ne tiennent en rien du commun des hommes ; c’est une énigme indéchiffrable…

» Hélas ! peut-être eût-il mieux valu que le destin ne m’en eût jamais laissé faire la connaissance. » elle soupira fortement, et réfléchissant sur sa vie passée, elle se retraça son horrible carrière… « Oh ! ma mère, ma mère, c’est bien à toi que je la dois attribuer. Si tu eusses mieux dirigé mon enfance, si quand mes passions s’annonçaient fortes, que mon jugement était encore faible, tu m’eusses préservée de tout ce qui tendait à empêcher la culture de l’un, et à augmenter la proportion des autres, je ne me serais pas portée à tant d’excès. Pourquoi mis-tu devant mes yeux des scènes propres à enflammer mon imagination, à égarer