Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/87

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sipa toute réflexion sérieuse, et tout dessein de le fuir. Il lui prit la main, et dit d’un air caressant :

« Vous ne voudriez pas me quitter, Victoria ? »

Cette question lui parut étrange. Avait-il une si exacte connaissance de ses pensées ?

« Comment donc, Zofloya ? vous avez un don tout particulier pour me deviner.

« Oui, je lis dans votre âme, belle personne ; et n’y ai-je pas toujours lu ? »

« C’est vrai, c’est vrai, et je ne sais pas comment, dit-elle embarrassée. »

« L’intérêt que je prends à vous m’en donne le pouvoir, chère amie. Au surplus, vous m’appartenez, je vous ai obtenue par mes soins, et