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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/86

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affectée ; « Fuir ! se disait-elle, mais, où et comment ? une damnation éternelle m’attend si je reste !… ah ! c’est une folie que cela, et des rêveries d’enfant. Pourquoi quitter Zofloya ? n’a-t-il pas tout fait pour moi jusqu’à ce jour ?… non, non, je ne serai point ingrate, je sens que c’est impossible.

À peine la malheureuse Victoria eut-elle prononcé ces mots que, s’élançant d’une ouverture de la montagne, le maure parut. Son air, quoiqu’un peu soucieux, avait encore plus d’élévation et de feu que de coutume. Si auparavant elle avait hésité pour suivre la conduite qui lui était prescrite dans son songe, cela ne dura pas long-tems. Elle oublia la vision, et la présence de Zofloya dis-