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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/90

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bes croisées, d’autres debout, le corps penché en avant, racontaient leurs exploits sanguinaires, tandis que la lumière d’un foyer très-ardent ajoutait une touche de férocité à leurs traits déjà assez durs.

Victoria s’assit dans l’assemblée, se tint près d’elle à une distance respectueuse. Le chef la regardait avec humeur, mais sans dire mot. Sa compagne avait un air dédaigneux, en examinant la jeune femme dont le teint était plus animé que de coutume, d’après l’exercice qu’elle venait de faire. Cet examen ramenait toujours le souvenir inexplicable dont l’esprit de Victoria se trouvait embarrassé, et ne lui annonçait rien que de funeste. Une fois même, cette femme se leva brusquement, sans doute pour exécuter quelque projet