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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/91

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qu’elle avait formé ; mais le capitaine qui ne les perdait pas de vue, ni l’une, ni l’autre, la retint par le bras et la força de se rasseoir. En ce moment, trois coups distincts furent entendus au-dehors. Un des voleurs se leva, et répondit au coup avec le manche de son poignard ; alors on fit sonner un cor en dehors du souterrain, et le voleur touchant au même instant le bouton, la porte fut ouverte.

Plusieurs brigands entrèrent ; ils avaient avec eux une femme qu’ils contenaient dans leurs bras. Ses traits, quoiqu’altérés, étaient encore beaux, mais ils portaient l’image du désespoir. Elle avait au front, une blessure d’où le sang coulait et qui, se mêlant avec ses larmes, tombait sur son sein horriblement meurtri.