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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/93

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sur lui, et il s’en approcha davantage. Il l’examina… le reconnut… et sembla frappé d’horreur ! tout son corps frissonna, et, se livrant à une fureur subite, il s’élança sur l’étranger qu’il arracha des mains des voleurs, et lui plongea son poignard dans le sein jusqu’à la garde.

La dame blessée fit un cri aigu, et tomba sans sentiment sur le plancher ; alors le capitaine devint encore plus furieux, et arrachant le poignard du cœur de l’étranger, il lui en perça le corps en différentes places. La troupe, quoiqu’étonnée de cet acte de violence extraordinaire dans son capitaine, ne songea pas à s’y opposer et se tint à l’écart. L’étranger n’étant plus soutenu, tomba baigné dans son sang. Le