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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/92

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Ses cheveux bruns s’étalaient en désordre sur ses épaules, et ses vêtemens étaient déchirés à plusieurs places. Une de ses mains était également blessée, et cette femme offrait en tout un spectacle des plus affligeans.

On la conduisit, ou plutôt on la traîna au milieu de l’assemblée. Le chef s’en approcha et la regarda quelques minutes… puis reculant soudain, il posa la main sur son cœur comme s’il y eût éprouvé une douleur et dit :

« Serait-il possible, ô mon dieu ! » Il parut fortement troublé ; alors le reste des voleurs s’avança : ils tenaient, avec force, un homme d’un extérieur distingué, et qui était furieux de se voir pris de la sorte. L’attention du capitaine se porta bientôt