Aller au contenu

Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/98

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

» Comment donc se trouve-t-elle ainsi blessée ? »

Un de la troupe, s’avança et dit :

» Après avoir fait beaucoup de chemin, nous nous en revenions, quand des cris aigus nous arrêtèrent ; nous retournâmes sur nos pas, et allâmes à l’endroit d’où partaient les cris. C’était l’homme que vous venez de tuer, qui battait violemment la signora : lorsqu’il nous vit, il chercha à fuir, en l’entraînant avec lui ; elle tomba et se blessa avec une pierre : le méchant redoubla ses coups et la poussa sur une roche qui a dû lui faire une contusion plus dangereuse que celle qui est apparente : nous avons arrêté le brutal, tandis que cinq à six de mes camarades s’emparaient du bagage en mettant les muletiers en fuite ; ce qui n’a eu lieu