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Page:Dacre - Zofloya, tome 4.djvu/97

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tandis que ses regards étincelaient de fierté. Ô mon père, mon infortuné père ! pardonne à ton fils, car il vient de te venger. »

Léonardo regarda le corps avec satisfaction ; il voyait cet Adolphe, jadis si séduisant, n’être plus qu’un cadavre hideux… cet ennemi de sa famille anéanti.

Laurina soupira en ce moment. Son fils tressaillit ; il joignit les mains et des pleurs coulèrent de ses yeux. Il s’approcha de sa triste mère, et aidé de Victoria, il la soutint dans ses bras. S’adressant ensuite à sa troupe, qui restait toute interdite, il dit d’un ton de colère : « Qui, parmi vous, a osé frapper une femme ? »

» Aucun de nous, répondirent les bandits.