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être-là continuant de parler et d’agir ainsi, il est impossible de le laisser vivre. » Reconduit à la prison, il y resta avec les autres confesseurs, dans l’attente du dénouement.

Nous devons noter ici que ces quatre derniers confesseurs, ainsi que les précédents, et ainsi que Pierre Sin dont nous parlerons bientôt, ont été vaguement accusés d’avoir, dans le commencement de leur procès, laissé échapper quelques paroles d’apostasie. Nous venons de dire ce qu’il en est pour Pierre Ni Seng-hoa. Pour les autres, l’accusation, très-improbable en elle-même, est positivement niée par divers témoins oculaires. D’ailleurs ils se sont toujours montrés résolus à mourir, jusqu’à signer à trois reprises leur sentence, et, pendant treize ans de captivité, ils ont constamment refusé de racheter leur vie par l’apostasie.