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or plus le point s’éloigne du sommet du cône, plus approche d’être égale à , donc il est clair que dans l’un et l’autre angle plus on éloignera le point et plus approchera de , qu’il ne peut atteindre qu’à l’infini.

Maintenant soit le rayon du cercle , et nommons la ligne , perpendiculaire sur , nous aurons dans les deux angles

.

comme a une limite, et que n’en a d’autre que l’infini, il est évident qu’on peut rendre assez grand, pour que soit plus petit que toute quantité possible donnée : ainsi donc passé une certaine valeur de , la courbe approche autant que possible de l’arête , mais sans jamais la joindre, puisque ne devient nul que quand est infini, ce qui suppose ainsi le centre à l’infini.

La droite est donc asymptote des deux branches de la courbe.

7. Delà résulte encore la découverte d’un nouveau point singulier ; car on voit que la courbe, coupant son asymptote en (4), ne peut chercher à la rejoindre en , sans lui présenter sa concavité ; et qu’ensuite elle ne peut éviter de la rencontrer, qu’en se contournant de nouveau de manière à lui présenter sa convexité. Le passage d’un de ces états à l’autre démontre l’existence d’un point d’inflexion au moins. Nous le déterminerons plus tard et nous passerons pour le présent aux diverses générations de la courbe.