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Page:Dandurand - Rancune, 1896.djvu/45

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Irène, avec précipitation.

Figurez-vous que ce fou de parrain prétend que j’aime éperdument quelqu’un… Est-ce assez ridicule ? voyons, je vous prends à témoin…

Adolphe.

Oui, mais tu ne dis pas tout !…

Irène, qui a envie de pleurer, avec colère.

Parrain !… vous le faites exprès, je pense !

Adolphe.

Dame ! puisque je ne suis bon qu’à semer la discorde, moi, je m’en vais. (Bas, à Armand.) Aboutis ! ou je te lâche.

Il sort.

Scène XI.

ARMAND, IRÈNE.
Armand, reste un moment silencieux, puis se rapprochant doucement d’Irène.

Cousine, si vous vouliez me le permettre, j’oserais peut-être, moi, vous faire une confidence.

Irène, levant les yeux.

À moi ?

Armand.

Oui.