tout seul. Aussi ne conseillerons-nous jamais à personne de plonger les yeux dans l’immense fouillis de commentaires, d’études, de critiques dont on a fatigué le public depuis la première édition de cet étrange poëme (Vérone, 1472, in-4o) ; on peut essayer de s’en donner une idée en parcourant la Notizia de libri rari nella lingua italiana (Venise, 1728, in-4o, pages 86, 87, 88) ; Fontanini (p. 160 de la notice citée) a rassemblé les titres d’environ cinquante écrits pour expliquer, critiquer ou défendre la Divine Comédie. Elle a été traduite dans toutes les langues littéraires de l’Europe ; la France n’a pas été en arrière pour rendre au poëte autant d’hommages qu’il était possible ; la liste suivante en est la meilleure preuve.
Citons d’abord les traductions en vers :
La Comédie de Dante, de l’Enfer, du Purgatoire et du Paradis, mise en rime françoise et commentée par Baltazar Grangier, conseiller, aumônier du roi, abbé de Saint-Barthélemy de Noyon et chanoine de l’église de Paris, (Paris, 1596-97, 3 vol. in-12) ; — la traduction de Henri Terrasso (1817, in-8o) ; — de Brait Delamathe (1825, in-8o) ; —