2-1. Les fatigues du chemin, et les angoisses de la pitié que lui inspireront les tourments qu’il verra.
2-2. Qui représente fidèlement les choses vues.
2-3. Énée.
2-4. Dieu.
2-5. L’homme d’intelligence comprend qu’il n’y a rien là qui ne soit digne de la Sagesse suprême.
2-6. Ces mots indiquent le but final des faveurs accordées à Énée, et de tout ce qui fut accompli par lui à savoir, l’établissement futur du Siège apostolique. « Rapporté à ce but, rien qui ne se comprenne, dit le Poëte, rien qui ne soit digne de Dieu. »
2-7. La descente d’Énée aux enfers, dans le sixième chant de l’Énéide.
2-8. Saint Paul qui fut, comme il le raconte lui-même dans ses Épîtres, ravi au troisième Ciel.
2-9. Ceux qui, ni sauvés ni damnés, sont comme suspendus entre le Ciel et l’Enfer.
2-10. Quelques-uns pensent que Béatrice est ici le symbole de la Sagesse divine.
2-11. Le Ciel sublunaire, plus étroit que tous les autres par lesquels il est enveloppé.
2-12. Les flammes de l’Enfer, à l’entrée duquel sont situés les Limbes où habite Virgile.
2-13. La Clémence divine, selon les commentateurs ; — l’empêchement où je t’envoie, c’est-à-dire les empêchements qui arrêtent Dante, au secours de qui elle l’envoie.
2-14. Sainte Lucie, vierge et martyre, qu’on retrouve ensuite dans le Ciel, assise en face d’Adam. — Parad. xxxii, terc. 46. Elle paraît être ici le symbole de la grâce divine.
2-15. Comme Dieu ne peut être parfaitement connu que par sa propre intelligence, sa sagesse, que figure Béatrice, il ne saurait être dignement loué que par elle.