Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/129

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Sur ses épaules était placé un dragon qui, les ailes étendues,
vomissait des flammes… (P. 94.)



CHANT VINGT-CINQUIÈME



L e voleur cessa de parler ; puis élevant les deux mains, et de chacune d’elles faisant la figue, il cria : « C’est à toi, Dieu… c’est toi que je brave ! » Mais alors un serpent (et depuis ce temps cette race m’est chère) s’attachait à son cou, en l’entrelaçant, comme s’il lui avait dit : « Je ne veux pas que tu parles davantage. » Un autre, étreignant les bras du coupable, l’enveloppa tellement dans ses anneaux repliés, qu’il ne pouvait exécuter aucun mouvement.

Pistoie, Pistoie, que ne te réduis-tu en cendres toi-même jusque dans