Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/176

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Il est un lieu éloigné de Belzébuth de toute la longueur de sa tombe, et qu’on ne peut voir ; mais le bruit d’un ruisseau qui, avec une pente légère, descend par la fente d’un rocher qu’il a creusé dans son cours, me fit connaître que je commençais à m’éloigner des vallées infernales. Mon maître et moi nous entrâmes dans ce chemin secret pour retourner vers le Monde éclairé par le soleil : nous continuâmes de monter sans prendre de repos ; mon guide me précédait, et bientôt j’aperçus, à travers une ouverture étroite, une partie des prodiges du ciel : enfin, nous sortîmes, et nous pûmes contempler les étoiles.