Aller au contenu

Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/221

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
169
CHANT NEUVIÈME

Et les battants de la porte de ce royaume sacré, qui sont d’un métal épais et sonore, roulèrent sur leurs gonds retentissants. Les barrières du Capitole, quand on en chassa Métellus pour y ravir le Trésor, ne firent pas entendre un aussi strident fracas.

J’écoutai attentivement alors le premier bruit qui frappa mes oreilles, et il me sembla entendre des voix douces accompagner ce chant : Nous te louons, ô Dieu ! Cette impression me faisait ressentir ce qu’on éprouve quand on entend chanter avec l’accompagnement des orgues : l’instrument exécute un verset, et la voix en exécute un autre.