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Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/272

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… Mais ces entretiens pleins de charmes, furent interrompus par la vue
d’un arbre… (P. 221.)

CHANT VINGT-DEUXIÈME


N ous avions déjà laissé derrière nous l’ange qui nous avait montré le chemin du sixième cercle, en effaçant une lettre de mon front, et les esprits célestes, dont les désirs se tournent vers la divine justice, avaient chanté « Heureux ceux qui ont soif, » sans terminer le verset. Devenu plus léger qu’à l’entrée des autres degrés, je marchais sans fatigue à la suite des deux ombres.

Virgile alors parla ainsi : « Un amour allumé par la vertu en a toujours