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Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/357

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Béatrix me laissa peu de temps dans cet embarras… (P. 294.)

CHANT SEPTIÈME


S ois béni, ô Sauveur, Dieu saint des armées, toi qui éclaires de ta lumière les âmes des fortunés royaumes ! »

Ainsi chanta, en se retournant, cette substance qui est revêtue d’une double gloire, et en même temps elle et ses compagnes reprirent leur mouvement circulaire, et s’éloignèrent de moi comme des étincelles qui échappent avec vélocité à nos regards.

Je doutais, et en moi-même je me disais : « Dis-lui, dis-lui ; je me disais : Dis-lui donc, à la noble femme qui apaise ta soif avec les douces gouttes