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Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/393

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L’esprit que je voyais et que j’entendais avec tant de plaisir, ajouta des paroles
que je ne compris pas… (P. 326.)

CHANT QUINZIÈME


U ne volonté bienfaisante, qui se manifeste par une vertueuse charité, comme une passion effrénée se montre par une action inique, imposa silence à cette douce lyre, et les saintes cordes que fait mouvoir la main du ciel, cessèrent de répandre leur harmonie : et comment ces substances auraient-elles été sourdes à mes prières, puisqu’elles s’accordaient à se taire à la fois pour écouter mes demandes ? Il est juste qu’il ne voie pas de terme à ses souffrances, celui qui, par amour pour les choses périssables, renonce éternellement à cette bienfaisante volonté.