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… Ces saintes créatures chantaient en voltigeant, et formaient tantôt un D… (P. 339.)

CHANT DIX-HUITIÈME


L esprit de mon aïeul s’était livré en silence à ses réflexions. Je m’abandonne également aux miennes, en pensant à ce que ces prédictions avaient de doux et d’amer.

Mais cette femme qui me conduisait à Dieu me dit alors : « Change de pensée, souviens-toi que je m’approche de Celui qui met fin à toutes les peines. »

Je me retournai vers la voix aimante de ma consolatrice, et j’abandonne la tâche d’exprimer tout ce que je vis d’amour dans ses yeux sacrés ; non que je me défie de mes paroles, mais parce que ma mémoire, sans un puis-