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Page:Dante - La Divine Comédie (trad. Artaud de Montor).djvu/453

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J’entendis les chœurs chanter Hosanna ! (P. 379.)

CHANT VINGT-HUITIÈME


L orsque celle qui guidait mon entendement dans le Paradis m’eut ainsi découvert la vérité sur la vie présente des misérables mortels, je me souviens que je regardai ces yeux si beaux où l’amour trouve les liens qui m’enchaînent.

Semblable aux hommes, qui voyant dans un miroir la flamme d’une torche, avant d’avoir vu la torche elle-même, ou d’y avoir pensé, cherchent à s’assurer si le cristal ne leur en a pas imposé, et comprennent qu’ils ne se sont pas trompés, et que la flamme et le miroir s’accordent ensemble, comme le chant s’accorde